Le 12 août 2009

Viviers : Pk 168
- Donzère
- Barrage de Bollène
- Bourg Saint Andéol
- Pont Saint esprit
- Saint Etienne des Sorts
- Marcoule
- Barrage de Caderousse
- L'ardoise
- Montfaucon
- Roquemaure
- Barrage d'Avignon : Pk 230

Ce matin, en partant, nous avons fait le plein de pêches et avons salué et encore remercié l’agriculteur pour sa gentillesse. Il nous a dit, que cette nuit des sangliers étaient venus à quelques mètres de la tente (On a rien entendu nous !!).
Nous avons ramé comme les 3 jours précédents avec du vent et des vagues et ce jusqu’au barrage de Bollène. Après ce dernier, le cours d’eau était rapide ce qui rendait le parcours amusant. L’augmentation du courant nous faisait aller plus vite que sur le Rhône bien plat. Nous nous sommes arrêtés à Pont Saint Esprit pour manger alors que le mistral soufflait fort.
A l’allumage du gaz pour faire cuire des pâtes on s’est rendu compte que notre bouteille était vide. Du coup, taboulé/saucisson et Damien est parti à la recherche d’une bouteille de gaz. Il est revenu avec une bouteille neuve, des Candy’up qu’on n'avait pas trouvé à Saint Vallier et une bouteille de Cherry coke bien fraîche.
Après cette longue pause on est reparti en prenant sans le faire exprès un rapide à l’envers (une petite cascade d'un mètre environ), on se voyait déjà dans l’eau en train de tirer le canoë retourné vers la berge. Résultat, pas de catastrophe, seulement quelques dix litres d’eau sont rentrés dans le canoë, ouf !!
Après un bon nombre de kilomètres qui se passaient plutôt bien, on a vu la forteresse de Mornas. Et là, élan de motivation a bord, on s’est dit qu’on était presque arrivés chez nous et qu’on pouvait peut être pousser l’étape de la journée jusqu’au barrage d’Avignon.
Un peu avant d’arriver au barrage de Caderousse on a vu une Perche poursuivre un petit poisson qu’elle voulait s’offrir en guise de repas.
Une fois au barrage de Caderousse, même schéma qu’au barrage de Bourg les Valence, nous n'avons pas trouvé de mise à l'eau en aval. On a alors mis le canoë à l’eau dans un "lac" qui se jetait dans le Rhône par l’intermédiaire de 3 petites cascades, un peu sportif comme passage mais encore réussi.
Vu notre avancement on s’est dit qu’on pouvait arriver à Arles le lendemain mais il fallait qu’on rame vite pour ne pas se faire avoir par le coucher du soleil.
Arrivés à l’endroit du bivouac au soleil couchant on a vite monté la tente avant qu’il ne fasse nuit.