Point de départ de l'aventure :

Nous avons décidé de descendre la Saône et le Rhône de Chalon sur Saône à Arles il y a déjà trois ans. Le but était de relier Chalon sur Saône à Arles ce qui représente 425 km et ce à la seule force des bras.
Ce défi est purement personnel, pas d’association, comme on a pu nous le demander en chemin.
Nous avions une fiche de route qui nous permettait de savoir où nous nous trouvions et de prévoir les lieux de bivouac et de ravitaillement.
Ce site est présenté comme un carnet de bord. Il raconte notre aventure au jour le jour. Nous avons sélectionné pour vous nos plus belles photos.


Equipement :

Objectif général, minimum d’encombrement et minimum de poids.

Nous nous sommes procurés des roues amovibles pour le passage des écluses mais aussi pour tous les moments où nous devions sortir le canoë de l’eau. (Plein il faisait une centaine de kilos).
Une chance pour nous Quechua a sorti une tente dans laquelle le canoë rentrait parfaitement. Avec quatre tubes et une toile tissée plastifiée nous avons réalisé notre « lit ».

Pour ce qui est de notre équipement personnel nous portions des vêtements blancs non seulement pour nous protéger du soleil mais aussi pour être bien visibles. Casquettes, lunettes de soleil et mitaines de cycliste pour éviter les ampoules.
Nous avions prévu une tenue propre pour tout contact avec le monde civilisé.

Parmi les accessoires, lampes de poches à manivelle, réchaud, serviettes microfibres, deux assiettes et deux verres en plastique rigide, couverts, petites casserole et poêle…

Tout ce matériel était contenu dans des bidons étanches. Par la suite nous nous sommes procurés des petits sachets zip (de congélation) pour ranger la nourriture (notamment les paquets de pâtes ouverts).


Alimentation :

Un seul impératif, garder le plaisir d’un bon repas pour le moral.

Impossible pour nous de transporter de la viande car nous n’avions pas de glaciaire.
Cependant lorsqu’on passait près d’une ville il était alors possible d’en acheter pour la consommer de suite.

Nous avons privilégié les aliments : déshydratés (pâtes (si possible aux céréales complètes), riz, soupes chinoises, sauces en poudre…), en conserves (thon, saumon, maquereaux, haricots…) ou en briquette (sauce tomate (il en existe aux herbes), crème fraîche, chocolat au lait, jus de fruits…).

Pour les petites faims (ou les coups de mou) nous avons fait le plein de barres de céréales, barres énergétiques, fruits secs et un compagnon inestimable : le saucisson. Du pain de mie aux céréales et des petites brioches au chocolat nous servaient d'encas mais aussi de petit déjeuner.

Nous avions des bidons d’eau pour avoir une autonomie de 20 litres. Il existe des dosettes individuelles de sirop qui permettent un apport en sucre réconfortant.


N’hésitez pas à nous contacter :

damien.ferrone@laposte.net